" L'expo confinée " 19

"  Le Mont Blanc  "

C'était dans une autre vie... j'avais monté mon Hasselblad au sommet de l'aiguille de Rochefort et fait cette photo de la face italienne du Mont blanc en 1990... il y aurait tellement de choses à dire autour de cette photo.

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Commentaires: 9
  • #1

    Sand (jeudi, 30 avril 2020 08:30)

    Quelle claque. Cette photo est fantastique. On se prend la montagne en pleine face. Avec quand même un ouverture vers la gauche, ce qui permet la respiration.

    Décidément, tu nous emmènes dans une série d'allégories ! En effet, comment ne pas penser au divin, avec lequel la montagne, s'élevant si puissamment vers le ciel, nous met en contact. Dans de nombreuses religions, la montagne est le lieu du sacré, de la révélation... A la fois refuge et frontière, la montagne est le lieu où l'homme va rencontrer son Dieu (ou la Vierge, dans la cas des apparitions mariales).

    Quelle majesté dans cette image. C'est superbe.

  • #2

    hb (jeudi, 30 avril 2020 09:20)

    Ah, pour ce dernier cliché de l'expo confinée, tu nous fais, Daniel, prendre un peu de hauteur par rapport à nos problèmes terrestres...

    Je vous joins ci-dessous un petit bijou (pour moi)
    une chanson pas très connue de Nougaro
    Je vous invite à aller l'écouter sur youtube tout en contemplant la photographie

    CLAUDE NOUGARO
    J'ai perdu le Montblanc dans la neige

    J'ai perdu le Montblanc dans la neige
    Celui que tu m'avais offert
    Tu n'imagines pas, Nadège,
    Sur le coup ce que j'ai souffert
    J'ai perdu le Montblanc dans la neige
    En slalomant du haut d'un pic
    Et maintenant, sacrilège !
    Je t'écris à la pointe bic
    Ce n'est pas le premier que je paume
    Mais celui-là j'y tenais tant
    Je le réchauffais dans mes paumes
    Le suçotais entre mes dents
    J'ai perdu le Montblanc dans la neige
    Il avait dû coûter bonbon
    L'ai-je perdu au télésiège
    Quand je l'ai enfourché d'un bond ?
    Tous mes beaux projets se désagrègent
    Je comptais sur ces sports d'hiver
    Pour te pondre un grand truc, Nadège,
    Un vrai hit, un C.D. d'enfer
    Le succès me fuit d'habitude
    La chanson c'est du baccara
    Mais je sentais pointer le tube
    Dans sa plume quinze carats
    Pour trouver mon Montblanc dans la neige
    Je me suis mis au ski de fond
    L'encre, ça se voit sur la neige
    Faut dire qu'il fuyait, ce con
    J'y mettrai tout le temps, Nadège
    N'oublie pas que la neige fond

    Paroliers : Arnaud DUNOYER DE SEGONZAC / Claude NOUGARO

  • #3

    pascal. (jeudi, 30 avril 2020 09:40)

    "Il y aurait tellement de choses à dire autour de cette photo."
    Et si tu nous les disais?

  • #4

    hb (jeudi, 30 avril 2020 09:50)

    https://www.youtube.com/watch?v=sC5pnGkldT8

    Oh, oui, Daniel, dis les nous !

  • #5

    daniel (jeudi, 30 avril 2020 11:41)

    Bonjour les amis et merci pour votre fidélité, vos commentaires créatifs et brillants.
    La "bonne nouvelle" : comme le confinement a été prolongé au 11 mai, l'expo se terminera pour des raisons techniques (il me fallait un multiple de 5) le 7 mai par un mur d'images reprenant les 25 photos.
    Effectivement je ne connaissais pas cette belle chanson de Nougaro, merci hb !

    L'Aiguille de Rochefort m'a attiré longtemps en raison de la beauté notoire de son arête de neige. Elle se trouve exactement sur la frontière franco-italienne. Sur le cliché on voit une partie de cette arête au premier plan en bas à droite (sur laquelle il y a 9 personnes !) Dans le même esprit, on peut voir le refuge Torino duquel nous sommes partis (dans le tiers inférieur en partant du bas et au départ de l'immense glacier du Géant sur la gauche !)
    On a donc bien "A la fois refuge et frontière" ! ! !

  • #6

    daniel (jeudi, 30 avril 2020)

    Un bon et un mauvais souvenir !
    Bon souvenir car c'est une course de neige grandiose avec une belle ambiance "haute montagne" et un décor fantastique sur 360°. De l'aiguille noire de Peuterey (inutile de vous dire où elle se trouve) jusqu'aux Grandes Jorasses derrière moi en passant par la Dent du Géant et le Mont Blanc, on ne sait plus où regarder
    Mauvais souvenir car j'étais passé en 24h du Plat Pays au refuge Torino sans respecter les paliers d'acclimatation à l'altitude et j'ai eu un mal de montagne sérieux toute la journée. Par dessus tout, le rocher final de l'aiguille (qui avait déjà à l'époque mauvaise réputation car "ça parpinait" dans cet endroit assez fréquenté) nous a gratifié d'un "petit échantillon" qui aurait pu nous coûter cher...

  • #7

    2nis (jeudi, 30 avril 2020 13:45)

    Merci Daniel de toutes ces précisions qui font de toi un grand voyageur, un homme curieux de nature, avide de découvrir les plus beaux coins du monde. Tu me fais rêver par cette photo du Mont-Blanc que je peux apercevoir au loin de ma crête marcillansoise chaque matin par temps clair, aussi l'approcher à ce point voire le dominer reste un objectif, un rêve mais, le réaliserais-je ? ce n'est pas sûr ... merci de ce sublime voyage d'avril en confinement, tu nous auras illuminé avec ton panel exceptionnel d'images et merci pour la prolongation. Je te souhaite Daniel et je vous souhaite, Pascal, Sand et tous les visiteurs fidèles, un beau 1ier mai rempli de bonheur qui est aussi un voyage, non cette fois à travers les photos de Daniel, mais philosophique ( dixit F. Lenoir ). Démarrez bien mai mais finissez bien avril aussi .... 2nis

  • #8

    pascal. (jeudi, 30 avril 2020 17:03)

    C'est pas mal aussi un pays plat. Moi j'ai la malchance d'habiter un coin pourri où en 24h on peut avoir le mal des montagnes ET le mal de mer!
    Bon 1er mai à tous avec ou sans muguet?!

  • #9

    daniel (jeudi, 30 avril 2020 21:06)

    Merci Pascal et bon 1er mai aussi à toi
    Normalement tu dois avoir du muguet facilement, ici dans le nord c'est la première fois depuis des lustres que nous avons du muguet dans le jardin avant le 1er mai !
    Mais c'est vrai que tu habites "dans un coin pourri"... grand veinard !